L’EMPATHIE DANS LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE

« L’Homme est un animal sociable »

C’est la raison pour laquelle chaque jour, nous communiquons de manière spontanée que ce soit avec nos proches ou de parfaits inconnus et que nous arrivons plus ou moins bien à nous comprendre. L’ empathie est la capacité de s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. Une disposition bien souvent naturelle, mais surtout indispensable à la construction d’une relation saine, dans bien des domaines.

Depuis 1992 au Danemark des cours d’empathie sont dispensés dans les établissements scolaires pour les élèves de la 6e à la 8e année de primaire.

L’empathie est une capacité dont aucun individu ne peut se passer et constitue un élément essentiel de la communication interpersonnelle. Autrement dit, il s’agit de comprendre les émotions des autres afin de pouvoir communiquer adéquatement avec eux. La communication, c’est établir une relation avec autrui et utiliser l’ensemble des moyens et des techniques pour diffuser un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène. La communication interpersonnelle se fait entre deux personnes qui communiquent soit de manière directe et immédiate, soit de manière indirecte, soit de manière différée.

L’empathie est conditionnée par notre appréhension du monde à savoir nos pensées, nos émotions, nos sensations et nos connaissances.

Toutes ces choses vont influer sur notre empathie. Si on se base sur les études de la Society For Social Neuroscience, l’empathie est une partie intrinsèque de notre existence humaine. Pour ainsi dire, l’empathie est un fondement relationnel qui permet aux Hommes de collaborer et d’unir leurs forces pour mener des projets. On retrouve aujourd’hui des villages et tribus en Afrique ou en Asie où l’empathie prime. Par exemple en Afrique, « pole » est une expression swahilie de sincère compassion qui peut être utilisée à la fois dans le contexte du décès d’un être cher et dans des situations plus terre-à-terre. Plus précisément, « pole » signifie « je ressens votre peine ». Et c’est également le cas en Asie et dans d’autres pays comme la Suède, où la culture sociétale est telle qu’il n’existe peu voire pas d’individualisme. L’empathie permet la formation de solides communautés, qui se trouvent être la meilleure protection de l’individu contre le choc. Elle est une manière de fonctionner ensemble et permet la cohésion du groupe.

Mais sommes-nous vraiment tous empathiques et l’évolution de notre société tend elle vers plus d’empathie ?

Avec la crise sanitaire de la Covid-19, les confinements et les nombreuses restrictions sociales, les interactions entre les Hommes ont fortement diminués de manière globale. Des cours à distance, le télétravail, la fermeture des lieux de rencontre et bien encore, les interactions sociales sont devenues rares pour certains. De plus, nos capacités empathiques proviennent des émotions que nous percevons chez l’autre, traduites par sa communication verbale, mais surtout non verbale. Et il s’avère aujourd’hui qu’un bout de tissu masque littéralement une partie de nos émotions qui deviennent plus difficilement décelables. Seul notre regard, reste notre principal pourvoyeur d’émotions.

À cela s’ajoute la digitalisation de nos modes de communication.

Ce qui représentent bien des avantages à de nombreux égards (instantanéité de la communication qui ne connait plus aucune frontière) mais qui dénature aussi notre rapport à l’autre dans une réalité virtuelle.

Pour exemple, les « détracteurs » derrière leurs claviers manquent-ils d’empathie ? Ou est-ce la froideur des écrans qui pousse certain à penser que leurs propos n’auront aucun impact et resteront suspendus dans une dimension uniquement virtuelle ? Les adolescents, les jeunes adultes, et peut- être même certaines personnes tout à fait respectables, ont-ils été correctement éduqués sur la nécessité d’essayer de comprendre l’autre avant d’émettre un avis critique et parfois violent ?

Dans une société où l’individualisme tend à primer, où les contacts humains s’avèrent se raréfier, il apparaitrait donc que la sensibilisation à l’empathie dès la plus tendre enfance, puissent devenir indispensable au bon équilibre de nos relations humaines. Alors, serait-il peut-être plus raisonnable de suivre l’exemple de nos voisins Danois et de mettre en place des cours d’empathie pour nos petits écoliers français.

LA FORCE DE L’EMPATHIE AU SERVICE DE LA RELATION CLIENTS

En tant qu’entreprise et agence de communication globale il est essentiel de faire preuve d’empathie auprès de nos clients pour :

  • Cerner leur business, leurs enjeux
  • Comprendre leurs problématiques
  • Définir et affiner leurs attentes en matière de communication et de relation médias
  • Trouver les meilleurs solutions pour optimiser leur visibilité
  • Définir les messages clés adéquats qui seront les valoriser tout en respectant leur ADN
  • Travailler pour nos clients, comme si leurs enjeux étaient les nôtres
  • Et de façon générale, communiquer intelligemment et en bonne entente avec nos clients

Ainsi l’empathie a un rôle très important à jouer dans la compréhension du business d’autrui pour pouvoir communiquer de façon pertinente auprès de leur public. Comprendre, adhérer, accompagner et médiatiser une entreprise dont on a en charge la communication, fait partie intégrante du rôle d’une agence de communication.

Présenter des innovations, des produits, des entreprises, des porte-parole aux journalistes en tant qu’Agence de Relation presse, demande aussi de l’empathie.

Ainsi, la sphère professionnelle, n’est pas en reste dans son besoin d’empathie, pour réaliser au mieux les objectifs qui lui sont fixés.

R.D